Là, sans rien comprendre, elle entend des prières, elle voit poser sur son front les fruits de la terre, qu’elle a cultivée ; le couteau qu’elle a peut-être aperçu dans un vase d’eau limpide la frappe ; le sang coule, et, dans les entrailles arrachées de son sein palpitant, on interroge la volonté des dieux. Son fils, la rejoint dans sa chambre alors qu’elle est en train de se mettre de la crème sur tout le corps. Je vais pour caresser son ventre, mais y trouve son bras, elle a posé une main entre ses cuisses. Point d’ennemis, nuls pièges à redouter ; mais une sécurité profonde. C’est pour détruire les bêtes féroces, que le fer a dû d’abord se rougir de sang : jusque là, rien de trop : les animaux qui menacent notre vie, l’homme peut les tuer sans remords, mais seulement les tuer, et non pas s’en nourrir.